Je vous raconte la première rentrée de Mila !

J’ai l’impression que c’était hier que je vous écrivais cet article sur notre organisation avant la rentrée… Et aujourd’hui cela fait maintenant 2 semaines que Mila a fait sa rentrée en petite section de maternelle. Je voulais donc vous raconter comment ça s’est passé. Sans filtre, je vous raconte toutes les émotions qui nous ont traversé (notamment les miennes !)
J’espère que cet article vous intéressera. J’avais très envie de me livrer sur ce sujet et de partager avec vous cette journée très spéciale que j’appréhendais tellement…
Le jour de la rentrée
Si vous me suivez sur Instagram vous avez certainement dû voir passer mes stories vous racontant mon état d’esprit. Pour ceux qui ne le savent pas encore : je déteste l’école. J’ai un souvenir horrible de toute ma scolarité. Mon institutrice de CP pratiquait les punitions (à coup de frottage d’oreilles). Je pleurais tous les matins sans exception jusqu’au CM2 et j’ai vécu le harcèlement au collège, je me suis fait « tabasser » la semaine de mon entrée en 6ème…
J’avais donc des à priori très négatif sur l’école. Et c’est peu de le dire ! Le matin du 3 septembre je me suis réveillée la boule au ventre et les larmes aux bords des yeux. J’ai ressenti exactement ce que je ressentais quand j’étais enfant une veille de jour d’école. Je ne savais pas du tout comment j’allais montrer à Mila que tout allait bien se passer. Et pourtant j’avais envie d’y croire. Je travaille sur moi même depuis plusieurs mois en me convainquant que mes problèmes n’allaient pas devenir ceux de ma fille. C’était ma mission et j’y tenais. Il n’y avait aucune raison qu’elle vive la même chose que moi et j’allais l’accompagner le mieux possible à vivre cette rentrée sereinement.
Lundi 3 septembre au matin on s’est préparé et on est parti à pieds avec son petit cartable sur le dos. Arrivées devant l’établissement il y avait des centaines de gens (une vingtaine de classes d’une vingtaine d’enfants. Parfois 2 parents par enfants, faîtes le calcul…) Ma boule au ventre a ressurgit, j’ai eu le vertige et l’espace d’un instant j’ai pris peur. Je crois que Mila l’a senti car sa petite main serrait plus fort la mienne.. Elle me regarde et elle me dit :
– « Je ne veux pas y aller maman, je veux que tu restes avec moi ».
A ce moment là je n’ai qu’une envie c’est de lui répondre : « t’as raison mon amour on s’en va ! »
Découverte de l’école
Mais j’arrive à rassembler presque tout mon courage et je prends ma voix la plus rassurante pour lui expliquer que tout va bien se passer. Qu’elle va rencontrer sa maîtresse et se faire tout pleins de nouveaux amis. Bien sur nous avions parlé de l’école bien avant la rentrée. Pendant les vacances on en parlait régulièrement. Et puis à notre retour on passait devant le bâtiment pour la familiariser avec l’endroit… Nous n’avons pas pu visiter l’école en amont puisqu’elle était en construction jusqu’au 2 septembre (et ce n’est pas encore tout à fait fini !!)
Du coup il y avait des ballons sur la grue du chantier et ils avaient installés des arbres en pots pour camoufler un peu les travaux. On a regardé tout ça et puis on est entrées…
J’en menais pas large, mes jambes tremblaient et je commençais à avoir envie de pleurer. Une fois devant la classe on a fait la connaissance de la maîtresse. Elle me demande si Mila reste à la cantine. Je commence à lui demander si pour le premier jour c’est mieux que je la reprenne pour le déjeuner et là ma voix commence à trembler. Les larmes coulent à toute vitesse sur mes joues, ça y est, c’est parti, je craque. Voyant mon état, la maîtresse me propose de prendre un temps pour faire le tour de l’espace avec Mila pour découvrir un peu les lieux. Je me sens ridicule alors je tente de retrouver mon courage et nous partons explorer la classe.
On découvre les jouets, les meubles, on regarde les autres enfants… Mila s’intéresse à un boulier multicolore, et elle commence à s’amuser tranquillement. Je suis dans les derniers parents présents alors je prépare Mila et je lui dis que je vais bientôt partir et que je reviendrais la chercher à midi. Il y a un petit garçon tout seul à côté d’elle qui tout à coup s’effondre en larmes. Elle le regarde s’agrippe à moi, éclate en sanglot et me dit qu’elle ne veut pas que je parte.
Je la prends dans mes bras et je lui ai dit que je l’aime très fort, que moi aussi j’aimerais rester avec elle mais que ce n’est pas possible pour les parents. Puis je lui explique que c’est un endroit pour elle et les autres enfants pour apprendre et s’amuser et que l’on se retrouve très vite.
La séparation
Je cherche la maîtresse du regard, elle sent ma détresse et vient prendre Mila dans ses bras pour nous aider à nous séparer. Son geste m’a permis de sortir en confiance et je suis très reconnaissante pour ça. Je n’avais pas envie que Mila pleure toute seule dans un coin sans personne pour la rassurer. Une fois dans le couloir j’ai éclaté en sanglots à nouveau.
En descendant les escaliers, je pleure tellement que je ne vois plus rien. Une femme vient vers moi et me console, elle pose sa main sur mon épaule et elle me dit que tout va bien se passer. Qu’elle comprend ce que je traverse car elle aussi, elle a des enfants. J’arrive à peine à lui répondre quand elle me demande le prénom de ma fille. J’apprends que c’est la gardienne. Elle est ensuite rejoint par un monsieur de la sécurité qui me rassure à son tour. Ils me disent qu’ils iront voir Mila tout à l’heure et grâce à eux j’arrive à me calmer et à sortir de l’école. Je n’oublierais jamais ce jour de rentrée et ces 2 personnes incroyablement bienveillantes qui sont apparus pile au moment où j’en avais le plus besoin ♡
Je suis rentrée chez moi, je me suis préparée un café et là j’ai ressenti une sensation extrêmement bizarre. J’avais l’impression d’être en otage. Avec cette boule au ventre qui ne partait pas. Mon enfant dans un lieu que je ne connais pas avec des gens que je n’ai jamais vu de ma vie. J’ai commencé à angoisser à nouveau, je me suis forcée à faire quelques exercices de respirations pour ne pas me laisser submerger…
Toute la journée j’ai eu l’impression d’être amputée. J’avais pourtant l’habitude de la crèche mais ce n’était pas pareil. J’étais dans l’inconnue la plus totale c’était très dur… Ce matin là j’ai béni mon téléphone et mon adorable communauté sur Instagram. J’ai échangé avec d’autres mamans et c’était génial de pouvoir se soutenir entre nous et de partager nos angoisses…
Les retrouvailles
À midi comme prévu je retourne chercher Mila, je la retrouve assise sur le banc avec ses petits camarades, elle me voit et court vers moi en me disant avec un grand sourire qu’elle a chanté une chanson ! Et là tout à coup instantanément toutes mes inquiétudes se sont envolés, ma fille avait passé une belle matinée, elle était heureuse et m’avait raconté son premier souvenir de classe. C’était magique j’ai adoré ce moment. Je demande à la maîtresse si tout s’est bien passé, elle me dit que Mila n’a pas pleuré longtemps après mon départ et qu’elle avait passé une bonne matinée.
On est donc parti à la maison pour déjeuner le coeur léger. J’avais préparé le repas favoris de Mila, nous avons discuté et rigolé et puis il était déjà l’heure de retourner à l’école !
L’heure de la sieste
Cette fois c’est dans le dortoir que j’ai accompagné Mila, je l’ai laissé choisir son lit, elle a voulu monter un haut d’un lit superposé ! Elle était trop contente d’être sur son perchoir, elle s’est allongée et a pris son doudou contre elle tout en me tenant bien le bras pour ne pas que je m’échappe. Alors je suis restée à ses côtés, je lui ai dit dans l’oreille que maintenant elle allait dormir puis qu’elle retournerait en classe à son réveil pour jouer avec ses nouveaux copains. Je lui ai dit que je l’aimais et que j’allais partir. Et là contre toute attente elle me lâche le bras et me dit « au revoir maman » en m’envoyant des bisous.
Je ne m’attendais pas à ça mais j’ai sauté sur l’occasion pour partir en douceur…
La séparation bis
J’ai la chance de travailler à mon compte et de gérer mon emploi du temps comme ça m’arrange. J’admire tous les parents qui doivent partir travailler après avoir déposé leur enfant à l’école le jour de la rentrée. J’ai littéralement passée ma journée à penser à ma fille. Je n’ai rien pu faire de concret ce jour là !
Heureusement j’ai pu parler au téléphone à mon conjoint qui est actuellement en déplacement professionnel. Il n’a pas pu vivre la première rentrée de Mila et il s’inquiétait car je n’arrêtais pas de lui envoyer des messages déprimants. Mais il a réussi à me rassurer. Et puis je lui ai parlé de nos au-revoir de l’après-midi avec Mila et de sa maîtresse avec qui j’avais eu un bon feeling. J’ai aussi échangé par messages avec mes copines mamans qui m’ont aussi fait beaucoup de bien (Fanny, Isa, Marine, Laurène, Hélène si vous passez par là je vous embrasse fort). Je ne m’étais pas préparée à être entourée ce jour là. Mais si j’ai un conseil à donner à un parent qui passe par là et qui partage les mêmes angoisses ou autre, n’hésitez pas à parler autour de vous, ça soulage et ça rassure !
Les retrouvailles bis
À 16h tapante je suis devant l’école, j’ai le sourire jusqu’aux oreilles j’ai vraiment trop hâte de voir Mila. Je la retrouve assise sur le banc en train de discuter avec une petite fille. Pendant quelques instants je la regarde et puis elle me voit et me court à nouveau dans les bras. Je ne me lasserais pas des retrouvailles ! C’est vraiment le meilleur moment de la journée. La maîtresse me dit que tout s’est bien passé, on lui dit au revoir et on rentre à la maison ! Cette première journée de rentrée est déjà fini ! Ouf !
Le bilan
J’ai vécu l’ascenseur émotionnel ce jour là. C’était épique et j’ai cru à un moment ne pas m’en sortir. J’ai conscience que cela peut sembler exagéré. Une simple rentrée me direz-vous… Mais on ne contrôle pas toujours ses émotions. Il y a parfois des moments dans la vie de parents qui nous font revivre de lointains souvenirs d’enfance que l’on a pas forcément réussi à régler. Il faut s’y confronter et faire un travail sur soi même. La route peut parfois être longue et je pense que dans mon cas j’ai encore un petit bout de chemin à parcourir !
Pourtant ce 3 septembre 2018 c’est grâce à ma fille que j’ai pu faire un grand pas en avant. Ma petite fillette souriante et drôle qui a géré sa rentrée comme une chef je suis tellement fière d’elle. Bien sur le matin ce n’est pas toujours facile. On ne va pas tous les jours à l’école en courant et parfois on veut vite rentrer à la maison. Mais je vois dans son regard qu’elle me fait confiance quand je lui dit que l’on se retrouve le soir à l’heure des papas et des mamans. Je sais qu’elle s’amuse et qu’elle passe du bon temps. Parfois je la vois rejouer des scènes qui se passent à l’école avec ses jouets et ses peluches.
Il nous reste encore pas mal de rentrée à faire tout le long de sa scolarité et je ne sais pas encore comment elles vont se passer. Pour le moment on continue de discuter et de partager le plus possible. Je prends très à coeur son équilibre et je souhaite simplement que ma fille soit heureuse et épanouie où qu’elle soit.
Mes conseils
Je suis pas la mieux placé pour donner des conseils à ce sujet. Néanmoins le matin quand c’est plus difficile j’ai testé plusieurs choses qui ont rassuré Mila lors de la séparation. Alors je vous les partage si jamais ça vous intéresse.
Anticiper.
Je prépare toutes les affaires la veille avec elle, les vêtements qu’elle va porter le lendemain (ça évite qu’on se prenne la tête le matin sur quoi mettre et négocier pendant 3 heures !) Je prépare aussi son plateau de petit déj’ avant d’aller me coucher (juste sortir les bols, verres, boîte de céréales ou gâteau ça fait gagner quelques secondes non négligeable quand on a la tête dans le c☆☆ le matin !
Se réveiller plus tôt.
Nous habitons à 3minutes à pied de l’école top chrono… Mais à l’unique condition de marcher normalement… Ma fille elle est capable de mettre 20minutes pour faire ce trajet. Du coup on part plus tôt. C’est un sacrifice sur le temps de sommeil mais courir pour aller à l’école c’est juste l’enfer ! Du coup la plupart du temps je dois réveiller Mila, ma méthode consiste à me préparer avant de la réveiller. On déjeune ensuite ensemble et je n’ai plus qu’à m’occuper d’elle.
Parler de l’école.
Pas à outrance non plus mais au petit déj’ je lui rappelle qu’on va se préparer pour aller à l’école et comment va se passer la journée. Je la préviens si elle va manger à la cantine et je lui répète que je viendrais la chercher en fin de journée. Le soir je lui demande toujours ce qu’elle a fait. Mais si elle ne me répond pas ou reste évasive je n’insiste pas. J’ai lu dans un livre que les enfants sont comme nous, est-ce que vous une fois rentrée à la maison vous avez envie de parler boulot ? Pas forcément, donc il faut le respecter (même si c’est super dur de pas savoir !!!)
Rassurer.
Quand vient le moment de se séparer je lui répète que je viendrais la chercher en fin de journée et que je l’aime très fort. Une chose qui a bien fonctionné c’était de lui raconter que moi aussi quand j’étais petite je n’aimais pas quitter ma maman le matin, mais qu’elle revenait toujours me chercher le soir. Ça lui a beaucoup plu et elle me parle souvent de moi petite du coup !
Rituels.
Oui encore eux ! Mais ils m’ont toujours été d’une grande aide les rituels alors pourquoi s’en priver ! On fait toujours la même chose le matin, et dans le même ordre. Quand j’accompagne Mila dans sa classe cela se passe en 3 temps.
- On entre on dit bonjour à la maîtresse et on précise si on reste à la cantine.
- Ensuite on va déposer doudou dans le bac pour le retrouver à l’heure de la sieste.
- J’accompagne Mila sur le banc pour qu’elle retrouve les copains. Je lui fais un gros bisou, on se dit au revoir et je pars.
C’est souvent un moment sensible donc je ne m’éternise pas et je pars sûre de moi. J’ai encore parfois les larmes aux yeux quand je quitte la classe mais ça passe vite.
Je ne vous apprends rien, tout cela est très basique. Ce n’est pas non plus une formule magique pour que tout se passe bien à chaque fois. Mais je sais que ça aide Mila à prendre ses repères et moi aussi ! Nous sommes encore dans une phase d’adaptation tout se fera petit à petit 🙂
J’espère que la rentrée de vos enfants s’est bien déroulée et que vous n’avez pas trop souffert… N’hésitez pas à me partager vos expériences dans les commentaires je serais ravie de vous lire !
Mila porte :
- Poudre Organic – Blouse col volant (old, autre coloris par ici)
- Zara kids – Legging noir
- Zara kids – Bottines vernis
Charlotte
Je me retrouve tellement dans vos mots…
De notre côté, les deux premiers jours il n’a pas pleuré en le déposant à l’école… Mais à partir du mercredi c’était des larmes du stress et de la peur… et moi je sortais de l’école totalement effondrée… le jeudi j’ai pris les choses en mains, j’ai fabriqué un semainier, et vendredi on est parti avec chacun un coeur au creux du poignet… il aura fallu 1 semaine et demi pour qu’enfin les larmes cessent de couler en entrant dans l’école … rien n’est jamais acquis, on verra demain matin!
momraths
CharlotteMerci de ton message. C’est dur pour eux, il leur faut du temps (et à nous aussi !) Courage, j’espère que demain tout ira bien ♡
Maïlys LD
J’ai commencé à lire ton article ce matin, en attendant le petit que je garde à la crèche. J’ai arrêté en cours de route parce que j’avais les larmes aux yeux, et je n’avais pas envie de récupérer petit tout les yeux tout bouffis. Je viens donc de terminer ton article. Toujours les larmes aux yeux.
Je n’ai pas encore d’enfants, mais je sais déjà que je ne suis pas prête pour sa première rentrée. Peut-être même pas pour les autres. D’ailleurs j’ai déjà parlé avec mon amoureux, du fait que je ne souhaite pas les scolariser dans une école « normale ». J’aimerai qu’ils restent à la maison, ou qu’ils aillent dans une école alternative, ou encore mieux, qu’ils soient scolarisés à l’étranger. Des rêves idéologiques plein la tête de ceux qui n’ont pas encore d’enfants et qui veulent la perfection pour eux.
Comme toi, j’ai vécu un enfer bien trop minimisés par les adultes. En primaire et maternelle, je ne me rappelle pas trop; mais au collège et au lycée, c’était l’horreur. Du haut de mes 18ans, en terminale, je pleurais le lundi matin dans les bras de ma mère parce que je ne voulais pas aller au lycée (j’étais à l’internat, pour ne rien arranger). Ces blessures sont toujours là, et je sais qu’elles guident mes convictions par rapport à l’école. Tant pis, ou tant mieux.
Il y a tant d’école où les professeurs sont débordés par trop d’enfants, qui ne sont ni bienveillants, ni positif, ni conciliants, ni toutes ces valeurs auxquelles je suis tant accrochées (l’autonomie, la possibilité de bouger en classe, d’apprendre en jouant, etc, etc, etc). Comment savoir que ce sera le bon match, étant donné que nous ne saurons jamais ce qu’il se passe dans la classe ? Je trouve déjà ça tellement abérrant qu’ils soient obligés d’aller à l’école si petits, qu’on les formate dès le plus jeune âge. J’arriverai peut-être à me détacher de tout ça, une fois mes enfants dans ma vie mais en attendant, je cogite.
L’année passée, la petite que je garde avait tout juste 3ans, quand elle est entrée à l’école. On l’a très peu mise finalement, elle a loupé beaucoup de jours. Premièrement car ils sont souvent partis en voyages, en vacances, deuxièmement car elle a passé l’hiver malade (presque), troisièmement parce que quand elle se mettait à pleurer le matin en disant qu’elle ne voulait pas aller à l’école, on la gardait à la maison. Après tout, j’étais là pour son petit frère, on fait des activités, on lit, ils apprennent autrement mais toujours beaucoup de choses – idem en voyage. Maintenant, elle va à l’école toute la journée, (sauf le mercredi) mais encore parfois, quand je la ramène à la maison le midi et qu’elle me dit qu’elle veut rester avec moi, je la garde (en accord avec ses parents bien sûr 😉 ) et puis on fait d’autres choses. 🙂
Quant à moi, j’exprime beaucoup mes angoisses à mon chéri, qui voit comme seul objectif de l’école « la sociabilisation », pour le reste, il considère que c’est à nous de leur apprendre les bonnes choses en leur faisant prendre conscience « dans la vie réelle » (les emmener sur les plages du débarquement par exemple, dans d’autres pays pour leur en apprendre l’histoire, pour qu’ils comprennent que la vie n’est pas partout pareil, dans la nature pour les y sensibliser, etc).