Je vous partage mes petites astuces écologiques faciles à mettre en place à la maison !

Bonjour à tous !
Aujourd’hui je souhaitais vous parler de tous ces petits gestes que l’on peut faire au quotidien pour améliorer sa consommation de produits et aller le plus possible vers un mode de vie plus raisonnée.
La bienveillance écologique
Il m’arrive de douter et de penser que je ne fais pas suffisamment pour la santé de ma famille et l’avenir de notre planète. Mais force est de constater que si tout le monde s’y met avec passion et qu’il en parle autour de lui avec bienveillance, les choses avanceront forcément dans le bon sens.
Je crois qu’il est important et même primordial de se soutenir et non de se juger. Lorsque je suis devenue végétarienne au tout début j’étais révoltée et je sais que je n’ai pas toujours eu les bons mots pour discuter de ce choix autour de moi. Et puis, je me suis aperçue que c’était absolument ridicule de voir les choses sous cet angle. Et qu’en plus je n’étais pas du tout exemplaire sur le sujet. J’essaie, je teste, parfois j’échoue, je retente autre chose. J’ai récemment compris que l’important c’était d’être en accord avec ses pensées. De ne pas culpabiliser et d’essayer de faire au mieux. C’est déjà un très bon point de départ de vouloir s’améliorer. Donc essayons aussi de ne pas être trop dur avec nous même (et les autres). C’est toute une éducation qu’il faut repenser, toute une époque à oublier. Le plastique n’est plus fantastique. La fête à la consommation est terminée. Cela prendra un petit temps avant de s’installer naturellement dans nos habitudes.
Aussi, je crois infiniment en la transmission. Être maman m’a fait voir les choses autrement c’est certain. Et quand je vois la facilité que Mila a eu pour apprendre à trier les déchets et son inquiétude lorsqu’elle aperçoit un papier dans la rue je pense sincèrement que l’on a de belles chances pour améliorer le monde. Si on prends la peine d’en discuter aimablement autour de nous et que l’on n’oublie pas de faire confiance à la génération future pour nous guider. Nos enfants sont malheureusement nés au beau milieu de l’urgence écologique, ils seront bien plus armés que nous et c’est aussi à nous de les protéger et de leur offrir le meilleur des environnements ♡
Alors c’est parti je vous raconte les petits gestes que j’ai pris l’habitude de faire au quotidien. Quand j’ai commencé j’ai procédé étape par étape. L’idée c’est de faire un changement à la fois et d’en amorcer un nouveau lorsque l’on est bien habitué au premier. Cela permet de prendre vraiment de bonnes habitudes sur le long terme et de ne pas se décourager.
L’écologie dans mon assiette

Depuis ma grossesse j’ai repensé ma façon de consommer les aliments. Et encore plus depuis que je suis passée à un régime végétarien, j’ai dû trouver des variantes pour adapter mes menus.
Les magasins bio. En piochant dans les livres de recettes végétariennes j’ai découvert de nouveaux aliments que je ne trouvais pas dans mon magasin d’alimentation « classique ». Alors je me suis de plus en plus dirigée vers les magasins bio. Au départ je me sentais complètement perdue face aux nouvelles étiquettes et marques que je ne connaissaient pas. J’avais l’impression d’être à l’étranger. Mais je me suis prise au jeu et cela m’a beaucoup amusé de découvrir de nouvelles choses.
Cependant attention dans le bio tout n’est pas écolo ! Le bio c’est avant tout de proposer des produits bons pour la santé. Parfois je vois sur les étalages de certains magasins bio des tomates en décembre par exemple… Pas très écolo même si elles sont bio !! Alors pour ne pas faire n’importe quoi, je me renseigne sur la saisonnalité des fruits et des légumes. (Je vous conseille ces petites fiches pour décorer votre frigo !) Et puis je fais aussi attention à la provenance. Je privilégie la France et je réfléchis à deux fois avant de prendre mon fruit ou mon légume qui a été transporté par cargos avant d’arriver près de chez moi.

J’opte pour le vrac au maximum. Pour les pâtes, le riz, les graines, les céréales, les noix… C’est moins cher et c’est 0 déchet (si on utilise des petits sachets en coton, je vous en parle plus bas). Tout ce que je peux prendre en vrac je l’embarque !! Ce que j’adore en plus, c’est que une fois dans la cuisine ça fait un super élément déco !! J’ai investit dans des jolis bocaux en verre que je dispose sur une étagère, c’est beau et pratique 🙂
Et puis nous allons aussi régulièrement au marché, on a nos petits producteurs chouchous. La majorité d’entre eux proposent des produits avec un circuit court. C’est vraiment l’idéal et tellement plaisant comme sortie en famille le samedi matin.
En ce qui concerne les produits carnés, mon conjoint et ma fille continuent d’en consommer de manière raisonnée. C’est à dire 1 à 3 fois par semaine. Encore une fois, on privilégie le commerce de proximité, le label rouge ou les filières raisonnées et biologiques.
Il y a encore parfois des écarts à la maison. On ne prends pas toujours tout bio et il nous arrive d’aller de temps en temps en grande distribution pour prendre des produits pas forcément noté 10/10 sur Yuka. Néanmoins, j’ai de moins en moins envie de fréquenter ces magasins. Lorsque l’on commence à faire attention et à s’intéresser à la provenance des produits, les rayons des grandes surfaces donnent vite le tournis…
L’écologie dans ma buanderie
Après avoir suivi un atelier sur comment fabriquer ses produits d’entretien je me suis motivée et cela fait plus de 2 ans que je procède de la même manière.
Dans mon placard à produits ménager j’ai donc une sélection de matières premières que j’utilise pour fabriquer mes produits ménagers, voici la liste :
- 1 bouteille de vinaigre blanc,
- 1 sachet de pecarbonate de soude,
- 1 sachet de bicarbonate de soude,
- 1 sachet d’acide citrique,
- 1 sachet de terre de sommières, (pour absorber les tâches de gras sur n’importe quoi c’est magique !)
- Des huiles essentielles de citron, lavandin, tea tree…
Et voici mes petites recettes maison :
Le dégraissant toute surface : Dans une bouteille je mélange 1 litre d’eau chaude, 1cuillère à café de liquide vaisselle, 1 cuillère à café de vinaigre blanc, 2 cuillères soupe de bicarbonate de soude, 10 gouttes d’huiles essentielles (tea tree, citron, lavande vraie, celle que vous voulez et vous pouvez même les mélanger !). Je nettoie ensuite les surfaces avec une éponge et j’essuie avec un torchon propre.
Le produit à vitre : Dans un flacon vaporisateur je mélange 1/4 de litres de vinaigre blanc et 3/4 de litres d’eau. Je nettoye avec un linge micro-fibre et j’essuie avec un torchon propre.
La lessive pour toute la famille : Dans une vieille bouteille de lessive rincée je mélange 1litre d’eau, 100g de copeaux de savon de Marseille, 100g de bicarbonate de soude, 250ml de vinaigre blanc, 15 gouttes d’huiles essentielles de citron ou lavandin. Je verse directement dans le tambour de la machine la quantité d’1 bouchon de lessive.
Cela peut paraître fastidieux, et encore un truc supplémentaire à faire pour alourdir la charge mentale. Mais en ce qui me concerne, je trouve cela plutôt ludique et très satisfaisant. Je préfère d’ailleurs le moment où je fabrique mes produits, que le moment où je dois les utiliser !!
Pour les autres produits type liquide vaisselle, pastille lave-vaisselle, gel wc, j’achète du tout fait. J’aime bien la marque Etamine du Lys. Les produits sont certifiés Eco-cert et ils sont fabriqués en France. Je les trouve dans mon magasin bio mais sinon vous pouvez aller sur le site.
Et voilà pour l’entretien de mon intérieur. Cela me coûte pas très cher sur l’année. Les matières premières sont bons marchés et durent longtemps. Il faut tout de même faire attention à bien fermer les sachets et à les conserver dans un endroit sec.
L’écologie dans ma salle de bain
J’ai toujours travaillé dans le milieu de la cosmétique, j’ai un diplôme d’esthétique cosmétique et j’ai été maquilleuse durant 10ans. J’aime autant vous dire que les produits de beauté et moi c’est une grande histoire ! Avant je ne regardais pas du tout les compositions mais maintenant je fais attention. Pour ma santé avant tout et toujours par soucis écologique.

En terme de produits de beauté je privilégie les marques avec la mention Slow Cosmétique (la mention regroupe les marques qui proposent des produits de compositions saines, avec un packaging raisonnable et fabriqué par des entreprises artisanales à taille humaine).
Je fais aussi mon shopping beauté dans le corner green chez Birchbox, il y a toujours une belle sélection de marques. J’ai fait de très belles découvertes grâce à eux.
L’une des choses qui a le plus réduit mes déchets dans la salle de bain (et amélioré l’état de ma peau) c’est l’arrêt des cotons démaquillants. Un geste hyper facile à mettre en place. Et en plus dès que l’on a essayé on ne peux plus s’en passer. C’est tellement plus doux pour la peau ! À la place du jetable j’utilise donc des cotons lavables, et une petite éponge Konjac 1 à 2 fois par semaine pour rincer mon masque et mon gommage.

Quan c’est possible pour certains produits je favorise les grosses contenances. Par exemple maintenant dans la douche nous avons un gros flacon de 1L de savon liquide corps et cheveux (Le coslys est top pour toute la famille). Ce qui est vraiment super également ce sont les produits secs comme les shampoings. Pour ma crinière j’utilise le shampoing solide Pachamamai. Si cela vous intéresse je vous explique ma routine naturelle pour les cheveux, dans cet article.
Autre petit tips super facile à mettre en place : choisir une brosse à dent en bambou compostable !! C’est pas plus cher qu’une brosse à dent en plastique et c’est beaucoup plus joli à exposer dans sa salle de bain 😉
Les protections hygiéniques

Je suis passée à 100% à des produits de protections hygiéniques lavables. Cela fait maintenant 2 ans que j’utilise une cup, des culottes et serviettes lavables durant mes cycles. Je ne pensais pas que ce serait aussi simple et autant efficace que tous les trucs jetables.
Mais c’est aussi sain pour la santé. Saviez-vous que dans sa vie, une femme utilise plus de 10 000 protections hygiéniques et que la majorité des femmes (j’en faisais partie) n’ont pas idée de la provenance et la composition de ces protections ? Ce n’est pas vraiment étonnant quand on y pense, on était jusqu’à il y a peu de temps pas du tout sensibilisée à ce sujet… Heureusement aujourd’hui il y a des marques qui proposent des alternatives. J’ai récemment découvert la marque éthique « Dans ma culotte » qui offre une belle gamme de produits safe, biodégradables et recyclables. Et j’ai été séduite par leur discours et leur offre.

J’ai eu l’opportunité de pouvoir tester la cup « la rassurante ». Elle est fabriquée en France avec des produits sains. Elle est très souple donc idéale à utiliser même pour les débutantes. J’ai également reçu une serviette hygiénique lavable (fabriquée en coton bio et en France ♡). Et c’est tellement plus confortable que les serviettes classiques. Et puis celle ci est particulièrement jolie et bien pensée ! Pour le nettoyage cela ne demande pas plus d’effort que ça, un petit pré-lavage rapide avec du savon et hop au lave-linge !
Si vous ne connaissez pas la marque, je vous invite à aller la découvrir ! Et ne manquez pas de faire un tour sur leur blog pour en savoir plus sur les règles mais aussi sur tout un tas d’autres sujets 🙂
L’écologie à l’extérieur
Petit à petit j’ai mis en place des méthodes pour ne pas consommer de plastiques ou accessoires jetables à outrance. Le premier constat c’était au moment de faire les courses. Il y a parfois tant de sacs !! J’ai donc investi dans des pochons de tailles différentes pour les fruits, les légumes et le vrac.

Et puis quand je vais me promener, je ne sors jamais sans un tote bag. Il contient à l’intérieur un set de couverts en bambou réutilisables (si jamais je prends un repas à emporter cela évite les couverts jetables) et j’emporte aussi ma jolie gourde BKR x Aime Skincare ou une tasse réutilisable. Alors oui, du coup j’ai un sac à main + un tote bag mais avoir toujours un tote bag sur soi c’est super pratique ! Pour ranger un achat par exemple (et donc éviter un sac du marchand).

Ci dessous voici une petite sélection d’objets pratiques et mignons pour minimiser l’utilisation du jetable 🙂
Mes prochaines missions écologiques
En cuisine, même si je n’en utilise que très rarement je veux supprimer les films alimentaire et aluminium de mes tiroirs. J’ai déjà des couvercles en silicone que ma mamie m’avait offert lors de mon emménagement à Paris il y a 12 ans et que j’utilise toujours ! (J’en suis super satisfaite, du coup j’ai réussi à vous trouver des similaires par ici). Mais quand je souhaite emballer quelque chose « hors gabarit » j’aimerais tenter les emballages en cire d’abeille, comme ceux là. Et pour les cuissons au four j’aimerais aussi investir dans un tapis de cuisson pour remplacer le papier sulfurisé.
En ce qui concerne la mode, j’aimerais acheter plus souvent en seconde main. J’ai déjà réduit la taille de mon dressing, avec la mise en place d’un dressing minimal mais j’achète encore beaucoup de neuf. J’adore les fringues et c’est clairement mon talon d’Achille. Mais je trouve ça de plus en plus plaisant de faire des chasses au trésor en seconde main. J’ai ma petite boutique fétiche à côté de chez moi qui a toujours une belle sélection. Mais je zone également de plus en plus sur Vinted. Sur cette application le plus simple c’est de savoir exactement ce que l’on cherche, sinon on se fait happer par les milliers de pages de vêtements d’occasions et on perds un temps fou ! Récemment, j’ai déniché mon manteau pour l’hiver et une jolie jupe à pois que je lorgnais l’an passé chez La Redoute mais qui était sold out dans ma taille. Comme quoi tout vient à point à qui sait attendre 🙂
Dernière mission avec l’hiver qui arrive j’aimerais réduire l’utilisation de mouchoirs jetables. Oui je sais beurk… C’est sur que d’un point de vue hygiène je suis un peu embêtée. Mais quand je vois la quantité de mouchoirs qu’il y a dans la poubelle quand on est enrhumé dans la famille, ça me colle des sueurs froides. J’ai appris que le mouchoir en papier participe à la déforestation (on utilise des fibres de bois pour les fabriquer), et qu’il faut 200L d’eau pour fabriquer un 1kg de mouchoirs. La plupart sont blanchis au chlore et la boîte est constitué de carton et de plastique. Enfin 60 milliards de mouchoirs jetables sont vendus par an en France ça fait beaucoup de déchets. Même si un mouchoir mets « seulement » 3 mois à se dégrader, il y a des particules qui resteront toujours dans l’air et dans l’eau. Le chlore utilisé, l’encre des sachets, et bien sur tout ce qui a coûté pour le produire… Le transport, les usines… Bref c’est comme ça pour tout je ne vous fait pas de dessin…
Donc c’est pas très beau tout ça… Mais j’ai espoir, je vais réussir à intégrer le mouchoir lavable à la maison, il faut juste que je fasse une descente dans les placards de mamie ! Parce que je n’ai rien trouvé d’intéressant sur le marché pour le moment…
Je vous tiendrais au courant si j’arrive à améliorer ces 3 points et si c’est avant la fin de l’année je serais déjà satisfaite. En tout cas je pense qu’il est important d’aller à son rythme et de se fixer des petits objectifs réalisables pour ne pas se décourager en chemin.
Et vous quelles sont vos petites ou grandes missions écologiques ? Qu’est-ce qui a été le plus difficile ou le plus facile à mettre en place ? Racontez moi en commentaire ça m’intéresse !!

Cyrielle
Article dans l’air du temps ! petit conseil concernant le mélange bicarbonate/vinaigre blanc : en dehors de la réaction chimique mousseuse les premières secondes, il n’y a aucun intérêt à mélanger ces deux produits qui permettent d’obtenir…de l’eau salée !
J’ai eu grosso modo le même cheminement que toi. Malheureusement, j’ai pris conscience y a quelques mois que la politique des petits pas, de l’évolution en douceur, ne nous sauvera pas. La planète se réchauffe de 0,2° par an. Le calcul est simple : dans 10 ans, on en sera à+2°, soit la destruction de la totalité des coraux entraînant avec eux un bouleversement sans précédent de tout notre bio système. A moins d’opérer un tour de force très très très vite (plus d’avion, arrêter la consommation plaisir tels la déco ,les cosmétiques, etc), nos enfants sont promis un avenir cauchemardesque. Ça me noue le bide de constater ça… mais telle est la réalité qui s’annonce. C’est terriblement dur mais étant maman, je me dis que je dois assumer et regarder la réalité en face (plutôt que me voiler la face en pensant que nos enfants bien éduqués vont sauver le monde… Car ça sera trop tard). Je suis des comptes IG tel que dearlobbies, mellebene, girl go green…. C’est pas du petit compte mignon qui explique comment faire ses savons, mais au moins je m’arme pour l’avenir et pour préparer mes enfants. On vit dans une terrible époque..
momraths
CyrielleMerci de ton message. Je suis d’accord avec ce que tu dis mais je pense malgré tout qu’il faut bien commencer par quelque part, et pour nous cela reste ce genre de petit geste. Arrêter l’avion oui mais tout pareil ce n’est pas en étant une minorité à le faire que cela fera évoluer les choses. Toute comme arrêter de manger de la viande. J’en suis bien consciente mais je préfère divulguer mon message comme cela et participer à mon échelle. Pour le gros du travail il faudrait avoir le soutient des politiques, des industriels pour de que de vrais changement soit opérés. Pour le moment on en est là, on s’en rend doucement compte même si c’est urgent. Je crois que même les petits comptes mignons sont bénéfiques. Je crois que peu importe la façon dont on en parle, l’important c’est d’en parler…
Cyrielle
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre. C’est vrai, c’est important d’en parler, que les blogs relaient l’info, et encore plus les blogs qui n’ont pas une ligne éditoriale orientée vers l’écologie. Ça permet de viser un lectorat peu sensible ou pas conscient.
Il faut bien commencer par quelque part, mais oui. Là où je déprime complet depuis quelques mois c’est de me rendre compte que tous ces efforts resteront vains si on est une minorité à le faire. Mais que font les politiques !! Nous sommes tous responsables mais il serait temps que ceux qui ont les pouvoirs de décisions prennent leur part de responsabilité.
Maïlys LD
J’aime beaucoup ta bienveillance. Je crois aussi qu’il est difficile d’être absolument parfait sur ce sujet. On n’a pas forcément les connaissances, les ressources nécessaires, on a parfois des « moments de faiblesse » ou de rush qui font qu’on fait un peu moins attention. Pour moi, l’essentiel c’est d’en avoir conscience, de notre imperfection, de l’accepter et ne pas culpabiliser. Surtout, il est important de se fixer des objectifs atteignables, de faire les choses petit à petit.
A la maison, je ne mange plus de viande, et mon chéri est sur la même pente à force de me voir manger autrement. J’aimerai cependant lui transmettre l’habitude d’acheter en faisant attention d’où ça vient, que ce soit de France, par des éleveurs qui ne font pas de l’élevage en batterie, etc. Pour sa part, il n’aime pas le poisson, du coup je n’en cuisine pas à la maison, mais pour ne pas que ce soit trop compliqué en extérieur, je me laisse la possibilité d’en manger dehors de temps en temps.
Pour ce qui est de l’écologie, c’est pareil à mon sens, en faisant attention aux produits que j’achète etc, autant ça va entrainer ne serait-ce que mes amies à faire pareil. D’ailleurs, j’ai envie de me faire une après-midi avec une amie où l’on ferait nos propres produits : savon, shampoing, dentifrice, etc ! C’est ma prochaine étape de changement et je me dis : pourquoi ne pas en faire un jeu, une rencontre, un moment partagé. Même si deux mois plus tard elle rachète des produits en grande surface parce qu’elle n’a pas eu le temps d’en refaire, peu importe. 🙂 Quant à moi, en attendant, j’ai acheté du dentifrice en tube à la biocoop.
J’adore tes mots quant à la transmission et la confiance que nous devons accorder aux futures générations. Voir qu’on a essayé de faire au mieux, les aidera sûrement aussi.
J’ai entendu dans une conférence Ted que pour ancrer une nouvelle habitude, il fallait le faire 21jours d’affilés, autant dire que quand tu fais tes courses qu’une ou deux fois par mois, ça prendra probablement au moins une année avant d’être profondément ancré. ^-^
Pour ma part, c’est un peu ce qui me rebute dans la conception des recettes etc, j’ose pas tester et du coup, quand dans des recettes il y a des choses que je ne connais pas, souvent je les supprime… Je vais imprimer les calendriers saisonniers de Mamie Boude que tu as mis dans un autre article. De ce côté-là, j’essaie déjà de faire attention que ça vienne de France et essaye de peu acheter ce qui vient de l’étranger. Bien sûr, ce n’est pas forcément bio. L’inverse étant vrai aussi, on peut acheter bio, et que ça vienne de l’autre bout du monde. Y’a aussi le soucis des « envies », parfois j’ai envie de courgettes ou d’aubergines, et ce n’est pas forcément la saison – alors il faut déculpabiliser puis voilà.
Je vois que certains de tes liens mènent à Greenweez, j’ai découvert ce site il y a peu et je l’adore. Certains aliments qui se conserve bien peuvent être acheté « en gros » et souvent c’est moins cher que de prendre par petits sachets. Y’a aussi tout le reste, qui sont plus des objets écologiques, etc. Bref, une vraie mine d’or pour nous orienter. Pour les recettes de produits maison etc, je vais sur Aroma-Zone, y’en a tellement d’inspirantes.
Chez nous, le magasin le plus proche était un Lidl, ils sont loin d’être exemplaires, mais c’est plus réduit, et moins pire que les grandes surfaces. On était chez Auchan tout à l’heure, l’angoisse tellement c’est grand et tellement il y a de marques différentes! Maintenant, faut retrouver nos marques, pour les deux prochains mois puis il faudra tout recommencer quand nous aurons de nouveau déménagé.
Quelle est la différence entre le percarbonate et le bicarbonate de soude ?
Pour les tâches, à la maison c’est un bloc de savon d’Alep, c’est génial, idem sur le gras, le sang, etc. Mais si on oublie de prélaver le vêtement en frottant à la main, c’est fichu.
Je cherche encore un remède miracle pour les plaques de cuissons en vitrocéramique, pour remettre à neuf les « contours brulés » autour des ronds des plaques…
J’ai acheté des culottes lavables aussi, j’ai jamais été aussi confortable que depuis que je les ai. Il faudrait que j’investisse dans des comme tu as sur la photo, car une seule culotte ne suffit pas pour la journée et j’ai encore quelques serviettes jetables. Les pochons pour le vrac fait aussi partie de mes prochains goals.
Durant notre mois au Québec et aux États-Unis, on a consommé énormément de plastique. Ils demandent si on veut imprimer ou non le ticket de caisse, mais par contre tout est emballé et suremballé et les sacs plastiques sont encore une habitude là-bas alors que chez nous, on n’en trouve plus. Sauf pour les légumes mais ils sont biodégradables et on peut donc les mettre au compost ! Alors je me dis que finalement, on avance plutôt bien en France. J’ai aussi vu une amie emmener son thermos pour quand elle boit du café ou quoi en ville, ça évite d’utiliser une tasse jetable, surtout pour emporter. Je suis fan de l’idée.
Le totebag, j’en ai toujours un dans ma voiture (on n’habite pas en ville et nous avons très peu de transports en commun, du coup j’ai toujours ma voiture où que j’aille). J’ai pris le réflexe de refuser les sachets d’emballage aussi, à la boulangerie, dans les magasins ou autre. Après-tout, j’ai toujours un sac sur moi donc autant m’en servir. Je vais aussi investir dans les wrap de remplacement de film plastique. La pire invention du siècle.
Pour Noël, je vais acheter un bento pour mon chéri, peut-être aussi pour moi. J’en ai marre de nos boites en plastique qui se sont tellement dégradées que je me demande si elles ne sont pas devenues toxiques. Les pailles aussi, je suis obligées d’en avoir parce que je fais de l’herpès qui souvent m’empêche de boire au verre, mais j’ai tellement peur qu’elles s’abiment lorsque je les stérilise…
Alors les mouchoirs lavables, on en avait petits, je détestais ça car on était obligés de se moucher dedans plusieurs fois. J’en avais encore cette image mauvaise et dégoûtante, jusqu’à ce que j’aille chez ma grand-mère l’autre jour, elle a vu que j’étais réticente à les utiliser et elle m’a dit « Mais c’est pas grave, tu te mouche dedans une fois, et tu me le met au sale, dans tous les cas, je vais faire une lessive alors qu’il y ai un petit mouchoir dedans ou plusieurs, ça ne changera pas grand chose » alors je me dis, pourquoi pas faire pareil et ne pas s’obliger à se moucher plusieurs fois à outrance, tu en prend plusieurs sur toi, et quand ils sont sales, tu les met dans un sac de congélation zipé (ou autre), quand tu arrives chez toi, hop dans le sac de linge sale (ou dans une bassine exprès) et tu les met en machine ensuite !
Pour moi, le plus difficile à mettre en place c’est la nourriture, on a toujours des baisses de régime, la flemme d’aller à la biocoop, pas de marché à proximité ou alors les jours où on bosse. Mais on a clairement réussi à réduire nos poubelles, surtout celles du recyclage. Les produits ménagers j’ai trouvé ça hyper facile, tout ce qui est matériel est assez simple aussi, car après quand tu les as, vu qu’ils s’usent moins vite c’est moins contraignant à penser.
momraths
Maïlys LDMerci beaucoup de ton message ! Je vois qu’on est sur la même longueur d’onde, c’est chouette de partager nos expériences, cela aide à avancer et à s’améliorer 🙂